FAQ

 

 

Qu'est-ce que la démarche de concertation ?

Une concertation préalable est un processus de dialogue et de consultation qui a lieu avant la prise de décisions importantes ou la mise en œuvre de projets.

Elle vise à impliquer les parties prenantes dès les premières étapes du processus, en leur donnant l’occasion de partager leur opinion, leurs préoccupations et leurs idées. Cela permet de prendre en compte une variété de points de vue et de contribuer à la conception de solutions plus inclusives et acceptables. En général, la concertation préalable vise à favoriser la transparence, la participation citoyenne et la prise de décisions informées

 

Quelle gestion des travaux ?

La construction des nouveaux équipements va s’étaler sur trois ans. Les travaux auront par nature un impact sur la circulation, le bruit, les poussières. La concertation sera l’occasion de mieux évaluer les risques à prévenir.

Un atelier sera dédié aux salariés de Novo Nordisk et un autre à ceux de la zone d’activité ou l’entreprise est installée.

 

Quels sont les traitements proposés par Novo Nordisk ?

Le site de production de Chartres est actuellement spécialisé dans la production de traitements contre le diabète. Nos investissements et notre expansion visent également à nous préparer pour l’avenir c’est-à-dire produire des médicaments dans le domaine de l’obésité ainsi que de futures innovations du pipeline Novo Nordisk qui sont en cours de développement. 

 

Comment sera géré l'approvisionnement en médicaments ? 

Novo Nordisk fait face depuis 2 ans à une croissance sans précédent de la demande internationale de certains de ses médicaments.    
Cette extension permettra assurément de contribuer à répondre à la demande mondiale de traitements dans les prochaines années, tout en continuant à fournir des traitements de qualité aux 10 millions de personnes diabétiques qui utilisent quotidiennement des solutions thérapeutiques « Made in Chartres ». 

 

Quel sera le montant de l'investissement et son périmètre ?

Il s’agit d’un investissement record de 2,1 milliards d’euros qui viennent s’ajouter aux 130 millions d’euros annoncés en début d’année pour, d’une part, augmenter la production et ainsi contribuer à répondre à la forte demande internationale et, d’autre part, se préparer pour l’avenir en produisant des médicaments dans le domaine de l’obésité ainsi que de futures innovations qui sont en cours de développement. 

Avec cet investissement record, le groupe Novo Nordisk a l’ambition d’accroitre considérablement ses capacités de production pour la production aseptique, l’assemblage et le conditionnement de son portefeuille actuel de solutions de santé et en prévision d’y produire des médicaments dans le domaine de l’obésité ainsi que de futurs médicaments injectables de Novo Nordisk. En parallèle de l’extension du site, le groupe maximise ses capacités actuelles grâce à de nouveaux équipements, à l’utilisation de technologies de pointe et en mobilisant les compétences de ses collaborateurs.

 

Quelle garantie de la qualité des produits ?

Pour renforcer toujours plus la qualité et la sécurité de ses produits, Novo Nordisk a récemment construit un nouveau laboratoire de contrôle qualité 4.0 qui sera opérationnel mi-2024 afin d’optimiser la gestion des contrôles et améliorer les conditions de travail des collaborateurs, tout en réduisant les risques environnementaux et chimiques. 

Pour répondre à l’augmentation future de ses capacités de production, un agrandissement de 1 600m² de ce laboratoire est prévu.

 

Comment sera organisée la cohabitation avec le voisinage ?

Pour l’extension de ses opérations sur le site, Novo Nordisk travaille en étroite collaboration avec les autorités locales et les représentants de l’État, mais aussi avec les entreprises du secteur. Le groupe veille à respecter l’ensemble des règles en vigueur et fera le nécessaire pour limiter les impacts sur les usagers et les habitants.

 

 Comment les nouveaux salariés seront-ils recrutés?

Pour accompagner la mise en service de ces nouveaux équipements, Novo Nordisk aura besoin de personnels qualifiés. Le groupe mettra donc en place, en collaboration avec les organismes de formation du territoire, avec les collectivités territoriales compétentes, et avec ses confrères de diverses autres industries, des outils pour attirer de nouveaux collaborateurs et les former.

 

Quel est l'impact carbone du projet ?

En France comme partout dans le monde, Novo Nordisk s’est engagé dans une politique environnementale ambitieuse appelée « circular for zero ». Le groupe se fournit en électricité verte provenant de sources d’énergie renouvelables pour décarboner ses process de production.

    
Novo Nordisk se fixe des objectifs ambitieux en matière de maîtrise de son empreinte environnementale y compris durant les phases de travaux à travers sa charte « chantiers propres ». Le groupe a ainsi mis en place un cahier des charges exigeant, garantissant l’utilisation de matériaux recyclés (96 % des matériaux utilisés dans la construction des futurs bâtiments seront issus de matériaux recyclés). Une u chaudière biomasse additionnelle sera mise en place ainsi que des panneaux solaires pour répondre à l’augmentation de nos besoins en énergie, tout en maintenant la neutralité carbone des énergies utilisées sur le site. Par ailleurs, dans le futur parking, 20 % des places de stationnement seront allouées aux véhicules électriques pour encourager l’utilisation de véhicules plus respectueux de l’environnement.

Novo Nordik prévoit également un système de co-voiturage, afin de réduire l’impact environnemental des déplacements de ses collaborateurs, de renforcer leur pouvoir d’achat et de réduire l’impact des flux quotidiens de personnel sur le trafic routier et l’emprise foncière des parkings.

 

Quels impacts du projet sur la mobilité 

Le développement du site va générer des déplacements individuels et collectifs. Cela concerne aussi bien le déplacement des salariés pour se rendre sur le site, que le transport de marchandises ou la diffusion des médicaments produits sur le site. 

 

Durant la phase de terrassement, il est prévu qu'un maximum de 250 véhicules tous types confondus par jour soit généré sur le réseau routier menant au site, sur une durée de 3 à 4 semaines. Pendant cette période, la phase de travaux entraînera des pics de 30 camions par jour.

Toutefois, des mesures adaptées seront mises en œuvre pour maîtriser ces nuisances, conformément à la « charte chantier propre ». La concertation permettra à ce titre de présenter les impacts du chantier aussi bien en termes d’emplois que de possibles nuisances.

 

Concernant le flux de camions logistiques, on estime qu'en 2030, lors de l'activité normale du site, ce flux atteindra 53 véhicules par jour, comparativement à 15 aujourd'hui.

L'arrivée des nouveaux flux générés par cette extension devrait être en partie compensés par le départ du secteur Poillot du Centre Technique Municipal, de la Quincaillerie Beauceronne, et d'Asahi Diamond.

Une nouvelle offre, qui se veut particulièrement adaptée au territoire de Chartres métropole viendra s’insérer dans le réseau actuel urbain Filibus avec la mise ne place du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS). :  projet de développement de l’offre de transports en commun sur l’agglomération de Chartres (Eure-et-Loir) et proposant une vitesse commerciale plus performante qu’un bus classique, plus régulier et avec une plus grande fréquence de passages (étape passage toutes les 8 à 12 minutes à chaque arrêt). Il dispose, tout le long de son parcours, d’une voie qui lui est réservée et sans obstacle et devrait desservir Novo Nordisk grâce à la ligne à destination de l’hôpital Louis Pasteur au Coudray en absorbant une partie des flux actuels et futurs. 

 

Quels impacts du projet sur l’eau ?

Novo Nordisk prévoit diverses solutions pour le projet d’extension à venir. 

La majorité de la consommation (80%), sera réalisée sur les bâtiments de production aseptique, qui requiert l’utilisation d’eau ultra pure pour les processus de formulation des produits injectables et les processus de nettoyage des installations.

Ainsi, afin de limiter son impact sur la consommation d’eau, de nombreuses actions ont été ou seront mises en œuvre dans les cadres des extensions, et en particulier :

 

Concernant la consommation d’eau potable :

  • Des objectifs d’optimisation et de consommation d’eau seront mis en œuvre pour les différentes installations de production d’eau ultra pure.

 

 

Concernant les eaux usées et la réutilisation :

  • Au total, dans les modules de production aseptique, 4 réseaux d’eaux usées seront créés :
    • Un réseau d’eaux usées propres reprendra les rejets d’eau de process les plus propres. Ces rejets seront purifiés puis renvoyés en tête de process en remplacement de l’eau potable. Cette réutilisation sera mise en œuvre sous réserve de l’approbation des autorités de santé.
    • Un réseau d’eaux usées faiblement concentrées sera créé. Il est envisagé à ce jour l’utilisation de ces eaux pour générer la production de vapeur dans les chaudières. 
    • Un réseau spécifique contenant des eaux de rinçage avec des résidus insuliniques sous forme de trace sera mis en œuvre. Les résidus insuliniques biodégradables et les eaux seront traitées en température et en pH et rejetées via les réseaux d’eaux usées de la ville, dans le respect des prescriptions de l’autorisation de rejet.
    • Un réseau sanitaire sera créé reprenant les eaux de nettoyage des sols, toilettes et lavabo. Ces rejets aboutiront directement dans les réseaux d’eaux usées de la ville, dans le respect des prescriptions de l’autorisation de rejet.

 

Concernant les eaux pluviales :

  • Le projet réduira les espaces aujourd’hui artificialisés en créant des parkings extérieurs perméables qui permettent l’infiltration de l’eau dans les sols.
  • Une réserve d’eau de 200m3 alimentée par les eaux pluviales de toiture sera mise en place afin de réaliser des activités de nettoyage et d’arrosage extérieurs.
  • Les toilettes des nouveaux bâtiments seront alimentées en eau de pluie.

 

Quels impacts sur la consommation en énergie ?

Le groupe a des ambitions fortes de réduction de ses consommations énergétiques, et en particulier dans la mise en œuvre des actions d’optimisation décrites ci-dessous :

Sur la construction des bâtiments :

  • Une isolation de façade renforcée, 
  • Des puits de lumière pour permettre un éclairage naturel,
  • Des fenêtres à hautes performances thermiques,
  • Des compteurs d'énergie facilitant la gestion de l'énergie, 
  • Des éclairages LED avec détecteurs de présence et de luminosité,
  • Un bâtiment de niveau LEED* silver (Leadership in Energy and Environmental Design, Une certification environnementale d'origine nord-américaine visant à promouvoir la haute qualité environnementale des bâtiments.)

 

Sur l’optimisation des Centrales de traitement d’air (CTA) :

  • Une optimisation des régimes de température,
  • Une utilisation de moteur haute performance,
  • Une optimisation des pertes de pression sur les filtres,
  • Une réduction des vitesses d’air, 
  • Une limitation de l’utilisation des CTA en l’absence de personnel,
  • Un pré traitement de l’air neuf séparé du traitement de l’air de recirculation,
  • Une optimisation des taux de renouvellements d’air,
  • La réutilisation de la chaleur de l’air évacuée pour préchauffer l’air entrant,
  • Une optimisation de la hauteur des salles pour réduire les volumes d’air à traiter,
  • La mise en place d’isolateur pour réduire le volume de zone pharmaceutique A/B fortement, consommatrice d’énergie pour le traitement d’air.

Concernant la réutilisation de l’énergie :

  • La récupération de la chaleur issue de la production d’air comprimé et de la production de froid,
  • La réutilisation de la chaleur issue des rejets d’eau de production,
  • La récupération et réutilisation des condensats de vapeur.

 

 

L’ensemble de ces actions permettra une optimisation des consommations énergétiques estimée à 29% d’économies.

Grace aux actions mises en œuvre, l’augmentation des consommations énergétiques annuelles sera limitée à 50 GWh pour le fonctionnement de l’ensemble des extensions. 

 

Quels impacts sur les déchets ?

Afin de prévenir la génération de déchets, Novo Nordisk mettra en place, dès que cela est possible, des processus de réutilisation des matériaux / conditionnement. 

Il est à ce jour envisagé 

  • La réutilisation des plateaux servant aux transports des cartouches et des stylos, 
  • La réutilisation des palettes,
  • La réutilisation de certains cartons.

 

La réutilisation de ces éléments dans des circuits internes permettra une économie de déchets estimée à ce jour à plus de 23 000T par an.

Par ailleurs, les extensions mises en œuvre généreront environ 6500 T de déchets par an. 

Ces déchets seront majoritairement :

  • Des cartons, 
  • Des plastiques,
  • Des rejets insuliniques liquides,
  • Des cartouches et stylos injecteurs.

 

 

Quels impacts sur le faune et la flore ? 

Les abords du site de projet sont marqués par un très faible nombre de milieux naturels remarquables dû au contexte urbain dans lequel s’inscrit le projet d’extension. 

Les études préalables au développement du site intègreront l’ensemble des impacts liés à la construction et à l’exploitation de ces nouveaux bâtiments. Une étude de sol sera réalisée dans le cadre du projet. Le cas échéant, les terres polluées seront évacuées vers des décharges disposant des arrêtés préfectoraux nécessaires et suivis via un bordereau de Suivi de Déchets Dangereux.

 

Quelles suites pour le projet ?

A l’issue du bilan de la garante et des garants et du rapport réalisé par Novo Nordisk, l’entreprise prendra une décision sur la poursuite de son projet et des évolutions possibles.

Cette décision sera argumentée.